L’expression C’est dans la boîte, qui est employée dans le milieu du cinéma pour indiquer aux acteurs et à l’équipe que le tournage d’une scène ou d’un film est réussi, semble convenir tout particulièrement à la première session Sauvé Encore!, couronnée de succès, qui vient de s’achever.
Il s’agissait d’une grande production, magistralement dirigée par Ilona Dougherty avec l’assistance de Gioel Gioacchino, sous le regard attentif des producteurs de la FJS Diane Sauvé, Jonathan Sas et Nancy Wright, et la supervision de la directrice générale Désirée McGraw, et basée sur un script de Simone Hanchet et d’Ilona.
Dix vedettes, des Fellows Sauvé de 10 nationalités représentant sept cohortes de Boursiers Sauvé, composaient la distribution internationale.
Dawa (Bhoutan, 2005-2006) est un communicateur et chef d’antenne primé du service de radiodiffusion du Bhoutan. En 2014, il a été élu président de l’Association des journalistes du Bhoutan. Pendant son séjour Sauvé Encore! à Montréal, il a aussi été panéliste lors du débat qui a suivi la Conférence Jeanne Sauvé.
Gioel Gioacchino (Italie, 2012-2013) gère actuellement un projet de recherche que Recrear mène à Cuba par l’entremise d’un fonds pour la jeunesse relevant d’ONU-Habitat. En automne 2013, elle a conçu un cours sur l’« engagement des jeunes dans le développement communautaire », qu’elle a donné à l’Université Carleton. Et en juin 2014, elle a pris part à des réunions d’experts sur la mobilisation de la jeunesse au siège de l’UNESCO à Paris et sur les indicateurs de la jeunesse dans le cadre du programme de développement durable post 2015 de la Commonwealth Foundation à Londres.
Idowu Ajibade (Nigeria, 2008-2009) Fellow postdoctorante à la Balsillie School of International Affairs à Waterloo, en Ontario, Jola mène des recherches sur les structures juridiques et en matière d’imputabilité qui encadrent l’adaptation aux changements climatiques. Dans le cadre de son travail, elle explore la façon dont les êtres et les sociétés réagissent aux changements environnementaux et leurs différentes capacités d’adaptation et de transformation.
Lilit Simonyan Ghougassian (Arménie, 2010-2011) En tant que conseillère en politiques et programmes auprès de la fonction publique de l’Ontario, Lilit continue à soutenir et à aider des programmes de valeur qui font la promotion de la diversité et de l’inclusion. Elle siège au conseil de Recrear, une organisation internationale pour la jeunesse, et collabore avec des organismes sans but lucratif de Toronto.
Maria Moreno (Paraguay, 2011-2012) Leader au sein de son cabinet d’avocats et de sa communauté, Maria continue d’offrir une aide juridique pro bono à l’ONG environnementale pour laquelle elle travaillait auparavant et en a ajouté une autre qui fournit un hébergement aux plus marginalisés.
Mirwais Nahzat (Afghanistan, 2009-2010) En tant que vice-chancelier pour l’avancement institutionnel à l’Université Kardan, la première et plus importante université privée d’Afghanistan, Mirwais supervise la planification stratégique, le développement du leadership, les relations internationales et les priorités en matière d’affaires publiques de l’institution, en veillant à enregistrer des progrès significatifs dans tous ces domaines. Pendant son séjour Sauvé Encore! à Montréal, il a aussi été panéliste lors du débat qui a suivi la Conférence Jeanne Sauvé.
Najme Kishani Farahani (Iran, 2012-2013) En Tanzanie et au Kenya, Najme a pris part au développement de programmes éducatifs enrichis s’adressant à des groupes vulnérables, notamment des réfugiées somaliennes au Kenya et des enfants qui vivent dans des bidonvilles et des quartiers informels. Elle a aussi conçu un programme éducatif pour les Somaliennes réfugiées au Kenya afin de les aider à s’intégrer dans leur société d’accueil. Elle rapporte à présent ces expériences en Iran en vue de mettre sur pied une initiative consistant à utiliser la technologie et les téléphones mobiles pour répondre à des besoins éducatifs non comblés comme la résolution des conflits, l’entrepreneuriat et l’acceptation.
Özlem ElgÜnTillman (Turquie, 2006-2007) Özlem est devenue directrice adjointe du Centre de raisonnement quantitatif de l’Université DePaul en 2011. Elle dirige encore ce programme universitaire ayant pour objectif de permettre aux étudiants de devenir des consommateurs exigeants et critiques de données et d’informations quantitatives, qui représentent, nous rappelle-t-elle, une bonne part des aspects sociaux, économiques et politiques de la société actuelle.
Sadia Rafiquddin (Canada/Pakistan, 2011-2012) Son travail chez GrantBook, une société de type B qui aide les donneurs de subventions et leurs réseaux à performer dans l’ère numérique, est essentiellement axé sur la santé mondiale, et consiste à créer et à bâtir des réseaux numériques pour des clients comme Grands Défis Canada et la Fondation Bill et Melinda Gates. En 2013, elle a conçu et supervisé la mise sur pied du Fellowship Seva.
Sokhna Mame Bousso Ndiaye (Sénégal, 2012-2013) Elle a mis sur pied l’« Académie de la deuxième chance » et le Fonds de garantie solidaire, qui étaient ses projets Sauvé, ainsi qu’un magasin social qui aide à vendre les produits des participants au programme. Jeune Fellow Mandela Washington africaine en 2014, Mame a reçu un certificat en leadership public de l’Université Tulane et un hommage public de la part du président Obama.
Il y a eu la participation spéciale de personnages illustres qui ont partagé généreusement leurs connaissances et leur expérience en leadership. Le très honorable Paul Martin, 21e premier ministre du Canada, a discuté avec le groupe d’une foule de sujets allant des valeurs universelles aux enjeux des Autochtones au Canada. Elizabeth May, chef du Parti Vert du Canada, a partagé ses réflexions sur la politique et les enjeux environnementaux du Canada lors du dîner. Invitée à prononcer l’allocution Jeanne Sauvé 2014, Céline Galipeau, correspondante étrangère et chef d’antenne de Radio-Canada bien connue, a parlé avec émotion de ses expériences sur le terrain pendant le déjeuner et répondu très volontiers à des dizaines de questions sur sa carrière.
Les conférenciers, formateurs, responsables d’ateliers et panélistes talentueux composant la distribution ont offert des moments de réflexion intenses et profonds sur des sujets devant permettre aux Fellows de poursuivre leur apprentissage en leur donnant surtout les outils nécessaires pour avoir plus d’impact dans leurs milieux, communautés et pays respectifs. Parmi les nombreux sujets abordés, mentionnons les campagnes de sensibilisation et la défense des intérêts du public, les aptitudes pour les présentations, le rôle d’un leader opinion et la communication interculturelle.
Des pauses-santé avaient été prévues en compagnie de Daina Ashbee, interprète du mouvement et de la danse, professeure de danse et de yoga, et chorégraphe.
En guise de clap de fin, il y a eu la touchante fête de clôture organisée dans la cantine du studio – autrement dit la cuisine fétiche des Fellows à la Maison Sauvé. Chaque participant a brièvement rendu hommage aux autres Fellows, et à la Fondation d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Bien mieux que la plupart des remerciements aux Oscars!
Appareils photo et caméscopes ont croqué sur le vif les activités publiques, les échanges profonds et les moments festifs de ce grand rendez-vous.