Damilola Olawuyi
Nigéria
- Année de programme
- 2010-11
- Pays de résidence actuelle
- Canada
- Ville de résidence actuelle
- Waterloo
- Position actuelle
- Directeur adjoint et Chef de la division du droit international de l'environnement
- Organisation
- Centre for International Governance Innovation
- Profession(s)
Avocat, Écologiste
- Secteur(s)
- Changement climatique, Droit, Droits de la personne, Environnement, Politiques Environnementales
- Langue(s)
- Anglais
- Intérêt(s) / Expertise
- conservation environnementale, développement durable, droit de l'environnement, droit environnemental, gouvernance, protection environnementale
Avocat, Damilola est particulièrement intéressé par le rôle du droit dans la protection environnementale. Sa thèse porte sur les recoupements entre l’environnement et les droits de la personne en vertu du droit international. En plus d’être l’auteur de nombreuses publications, il est très sollicité comme conférencier et consultant par plusieurs organisations internationales. Il vient de l’État d’Osun, au Nigeria, et a vécu au Canada, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Dans le cadre de ses études à Oxford, il a obtenu la bourse Clarendon, la bourse de recherche outre-mer du R.-U. et la bourse de doctorat du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada.
Damilola a obtenu son baccalauréat en droit (LL.B) de l’Université d’Igbinedion à Okada, Nigeria, puis un diplôme en droit (BL), de la Nigerian Law School à Abuja, tous deux avec mention très honorable. Il est titulaire d’une maîtrise en droit (LL.M) de la Harvard Law School, d’une autre maîtrise en droit de l’Université de Calgary et d’un diplôme en droit international de l’environnement de l’Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) à Genève, Suisse. Damilola a obtenu son doctorat en droit de l’environnement de l’University of Oxford.
Il a pratiqué le droit au Nigeria et il est l’auteur de deux livres et de plusieurs articles de journaux traitant de droit de l’environnement. Il a travaillé avec le Programme de droit de l’environnement, UNITAR et Green Peace International à Washington, É.-U. Il est actuellement consultant auprès de plusieurs organisations internationales dont le Youth Environmental Activists Network for Africa (YEANA), qui a été fondé par Idowu Ajibade, une ancienne Boursière Sauvé (2008-2009); Development Law Associates aux États-Unis; et l’Environmental Lawyers Network. Il est membre du groupe de recherche juridique du Centre de droit international du développement durable à Montréal. Il a prononcé des allocutions à différentes conférences internationales de haut niveau sur les ressources naturelles, l’énergie et le droit environnemental.
Damilola est également membre de plusieurs sociétés professionnelles, notamment la Commonwealth Lawyers Association (CLA), l’International Law Association (ILA), Juristes canadiens pour les droits de la personne dans le monde (CLAIHR), l’American Society of International Law (ASIL), l’Environmental Law Alliance Worldwide, la West African Bar Association et la Nigerian Bar Association (NBA). Il a reçu plusieurs distinctions nationales et internationales dont le Sloane Robinson Award, la Alberta Law Foundation Scholarship, la Harvard University Graduate Scholarship et la bourse de recherche de l’Institut canadien du droit des ressources.
Depuis juin 2016, Damilola travaille en tant que Directeur adjoint et Chef de la division du droit international de l’environnement au « Centre for International Governance Innovation » de Waterloo, en Ontario.
En tant que Boursier Sauvé, Damilola a poursuivi sa thèse de doctorat et a commencé à étudier de plus près les impacts des préoccupations environnementales, comme les changements climatiques, sur les droits de la personne. Il était particulièrement intéressé à savoir comment les changements climatiques affectent les autochtones du nord du Canada et espère interviewer des Inuits. Il a aussi tenté de voir comment les liens entre les préoccupations environnementales et les droits de la personne peuvent être mieux reconnus en vertu du droit international, notamment le moyen de développer un cadre des droits de la personne tenant compte des deux principaux objectifs du droit international de l’environnement : l’élimination des dommages à l’environnement ou de la pollution pouvant affecter les habitats naturels; et l’élimination des dommages à l’environnement, de l’inconfort ou de la pollution pouvant affecter la vie humaine.