James Townsend

James a été élu par ses pairs au poste de premier Président-participant afin de représenter les membres de l’organisation Teach First auprès des commanditaires du monde des affaires ainsi que du secteur gouvernemental et scolaire.  À la fin de son mandat d’un an à titre de président, il a pris une pause afin de compléter un voyage de quatre mois et plus de 8000 kilomètres de Kampala, en Ouganda, jusqu’à Cape Town, en Afrique du Sud.

Plutôt que d’entrer au Royal College of Music pour faire une carrière de saxophoniste, James s’est inscrit au New College de l’Université d’Oxford d’où il est sorti en 2003 avec un diplôme d’histoire moderne. Il a ensuite fait partie de la toute première cohorte de Teach First, un programme innovateur visant à éliminer les inégalités dans l’enseignement. L’expérience, fort concluante, consistant à donner des cours d’histoire dans une école du centre-ville a éveillé l’intérêt de James pour l’enseignement, surtout en milieu urbain, et l’a profondément convaincu que les écoles des milieux très défavorisés peuvent réussir si elles ont les ressources et le leadership voulus. En 2005, James a été désigné par ses pairs pour être le premier président participant de Teach First et pour représenter les professeurs de l’organisme auprès des commanditaires d’affaires, du gouvernement et des écoles.

À la fin de son mandat d’une année comme président participant, James a fait une parenthèse de quatre mois dans sa vie professionnelle et a parcouru à bicyclette, en compagnie de trois camarades, un trajet de 8 000 kilomètres (5 000 milles), qui l’a mené de Kampala (Ouganda) au Cap (Afrique du Sud), afin de recueillir des fonds et de susciter de l’intérêt pour PEAS – Promoting Equality in African Schools. Le groupe a choisi de se déplacer à bicyclette parce que cela lui permettait de s’arrêter où bon lui semblait et de parler à tout le monde, qu’il s’agisse des enfants courant à côté des vélos ou des soldats aux points de contrôle, en plus d’avoir facilement accès aux environs.

De retour à Londres, James est entré au Institute for Philanthropy où il a mis sur pied l’Initiative jeunesse et philanthropie (YPI)  pour le Royaume-Uni. Il s’agit d’un programme citoyen innovateur et unique destiné aux écoles, qui a vu le jour à Toronto (Canada). James est actuellement fiduciaire de Teach First et mentor de deux étudiants issus de milieux défavorisés qui veulent faire des études universitaires; il a collaboré récemment à un livre sur la politique d’éducation, Lessons from the Front, qui a été présenté aux Chambres du Parlement.

James est désormais directeur de programme pour STIR, un organisme non-gouvernemental dont le mandat est de repérer et mettre de l’avant les innovations des professeurs et des écoles les plus dynamiques afin d’augmenter la portée de l’éducation chez les enfants les plus pauvres. En août 2013, il a coécrit un article sur la nécessité d’un tel travail et sur la vision de STIR à long terme.

Liens:

• New Sweden | Réflexions sur les politiques conservatrices en éducation

James a étudié le rôle changeant du gouvernement dans l’éducation. Il a trouvé notamment des façons d’inciter les écoles à collaborer efficacement même si elles ont plus de marge de manœuvre au niveau des programmes et des finances (un changement qu’il juge somme toute positif). James a mis son expérience à profit pour contribuer dans une certaine mesure à rendre le système éducatif du Royaume-Uni aussi équitable que possible.