Sadia Rafiquddin
Pakistan
- Année de programme
- 2011-12
- Pays de résidence actuelle
- Canada
- Ville de résidence actuelle
- Montréal
- Position actuelle
- Chargée de projets
- Organisation
- ONE DROP
- Profession(s)
Militante pour la justice sociale, Photographe, Spécialiste en communications
- Secteur(s)
- Communications (inclue médias), Droits de la personne, Droits de la personnes
- Langue(s)
- Anglais, ourdou, hindi et arabe
- Mentor
- Professeure Kirsten Johnson, Directrice de programme pour l'Initiative d'études humanitaires pour les résidents, Université McGill
- Intérêt(s) / Expertise
- aboriginal rights, cinéma, développement des jeunes, droits des peuples autochtones, innovation sociale, innovation sociale, multimedia, politique publique, santé
Sadia souhaite contribuer aux processus qui permettent de bâtir un Canada plus juste et plus équitable où tous ont la possibilité de se réaliser pleinement – « un pays où les médias, le secteur privé, le gouvernement et les institutions non gouvernementales collaborent activement pour intégrer les immigrants et les réfugiés qualifiés dans la société canadienne en fournissant les possibilités économiques et sociales nécessaires pour mener une vie libre ».
Elle est née à Sargodha, au Pakistan. Le fait d’avoir été exposée très jeune à la violation des droits de la personne et aux inégalités l’a poussée à consacrer sa vie à la justice sociale.
Sa participation au séminaire international de l’EUMC (tenu en 2006) au Botswana a fait naître chez Sadia un ardent désir d’atténuer l’impact du VIH/sida. Elle a vu des personnes âgées perdre une génération d’enfants atteints de cette maladie et assumer plus que leur part du fardeau en prenant soin des orphelins et des jeunes vulnérables. Pour mieux comprendre le problème, elle est retournée dans la région en 2007 afin de mener une étude ethnographique sur l’impact social et culturel du VIH/sida sur les grands-mères du township de Katutura, en Namibie. L’année d’après, elle a présenté ses conclusions sur l’étude participative communautaire au XVIIe congrès international sur le sida tenu à Mexico, tout en travaillant comme bénévole pour le Prix Ruban Rouge du PNUD.
En tant qu’analyste de recherche principale et directrice des activités de financement pour le Groupe de recherche sur le G8, Sadia a évalué la conformité du G8 avec les engagements pris lors des Sommets du G8 annuels. À ce titre, elle a publié 17 rapports mettant particulièrement l’accent sur l’allègement de la dette et la bonne gouvernance dans le contexte du développement de l’Afrique, de la sécurité énergétique et de la santé mondiale. Elle a aussi assisté aux sommets du G8 en Allemagne, en Russie et au Japon en tant que journaliste accréditée par le Toronto Star et le Globe and Mail.
Dernièrement, elle a étudié les politiques du gouvernement australien visant à combler l’écart entre l’espérance de vie des aborigènes et celle des non-aborigènes du pays pour le compte de la Commission australienne sur les droits de la personne.
Sadia est titulaire d’un baccalauréat spécialisé en relations internationales et en études sur la paix et les conflits de l’Université de Toronto où elle a été la première boursière William Heaslip. En parallèle à ses études, elle a continué à faire du bénévolat en enseignant à des étudiants à risque qui fréquentaient l’école intermédiaire et en travaillant avec des jeunes femmes atteintes d’une déficience physique. Elle a aussi collaboré à l’étude Nixon in China menée par Margaret MacMillan et à celle de Robert Bothwell intitulée Alliance and Illusion .
Comme boursière ambassadrice de la Fondation Rotary, Sadia a étudié par la suite à l’Université de Sydney, en Australie et a obtenu une maîtrise en droits de la personne. Sa thèse portait sur les rapports entre le nationalisme, la formation des États et la violation des droits des minorités au Pakistan.
Sadia considère sa capacité à écouter, à connecter et à faire preuve d’empathie pour les gens et leurs histories – plusieurs d’entre eux ayant vécus de graves traumatismes et subit des violations des droits de la personne – comme étant sa plus grande qualité.
Sadia prend plaisir à passer du temps entre amis, à apprendre les recettes de sa mère et à cuisiner des cupcakes. Sadia ressent le plus grand bonheur lorsqu’elle a la chance de se retrouver en canot dans les regions sauvages canadiennes. Elle aime également lire, faire de la boxe, de la photographie et de la peinture, essayer de nouvelles recettes et découvrir le monde.
Durant son année en tant que Boursière Sauvé, Sadia a documenté, pour les générations a venir, la dernière expedition sauvage de l’Ancienne des Premières Nations Innus, Elizabeth Penashue, au coeur des Montagnes Mealy du Labrador . Le périple de trois semaines, le dernier d’Élizabeth Penashue, après l’avoir fait treize années consécutives, était une opportunité de connecter avec la terre, les animaux et le lieu de naissance d’Élizabeth. Avec le consentement de cette dernière, Sadia a pu partager son expérience avec la communauté Sauvé, en tenant une présentation et vernissage plublic de ses photographies. Sadia considère que la preservation visuelle des traditions telles que l’expédition sauvage, constitue un element clef dans le processus de reconciliation et de rétablissement du Canada.
Tout en étant une Boursière Sauvé, Sadia a entrepris le programme 2011-2012 d’Action Canada. En tant que Directrice des Communications pour le groupe de travail sur l’inégalité, la pauvreté et l’économie du savoir, elle a attiré l’attention des médias grâce au rapport de son équipe, intitulé Prospering Together: Addressing Inequality and Poverty to Succeed in the Knowledge-Based Economy. À l’âge de 22 ans, le Women’s Executive Network a sacré Sadia l’une des 100 femmes les plus puissantes du pays. Son travail a été reconnu par The Toronto Star et par le Globe and Mail.