Sara Gonzalez Devant
Afrique du Sud
- Année de programme
- 2009-10
- Pays de résidence actuelle
- Royaume-UniUnited Kingdom
- Ville de résidence actuelle
- Londres
- Position actuelle
- Conseillère juridique
- Profession(s)
Chercheure, Conseillère juridique
- Secteur(s)
- Affaires internationales, Droit, Droits de la personne, Migration forcée
- Langue(s)
- Anglais, Espagnol
- Mentor
- Stephen M. Saideman, Canada Research Chair in International Security and Ethnic Conflict, Université McGill
- Intérêt(s) / Expertise
- advocacy, démocratie, diplomatie, droit, droits, liberté d'expression, migration forcée, militantisme, mobilisation du pouvoir d’agir, politique
Sara a gradué avec distinction de l’Université Oxford en remportant le prix de la meilleure dissertation 2006/2007 décerné par le Centre d’étude sur les réfugiés pour un article traitant de la question des conflits et des déplacements de population durant la crise au Timor oriental. Son travail en tant que Boursière Sauvé sera consacré à l’étude des flux migratoires en Afrique du Sud en relation avec la Coupe du Monde de la FIFA 2010.
Sara est née à Johannesburg, en Afrique du Sud. Sa mère, directrice de théâtre espagnole, et son père, urbaniste cubano-suédois, travaillaient à l’époque au Botswana pour le compte de l’Agence suédoise d’aide au développement international. La famille de Sara a ensuite vécu au Lesotho, en Suède et à Barcelone, où elle habite à présent.
Après avoir obtenu son diplôme en droit et en politique de la School of Oriental and African Studies (SOAS) de l’Université de Londres, Sara a travaillé entre 2005 et 2006 pour le bureau du Président de la République démocratique du Timor-Leste ainsi que celui du conseiller juridique du ministère des Affaires étrangères, où elle s’est surtout occupée d’élaborer des politiques pour la prévention du trafic humain. Sara est restée au Timor-Leste trois mois après le déclenchement, en avril 2006, de la crise dans la capitale Dili qui a amené le pays au bord de la guerre civile et a déplacé plus de 15 pour cent de la population. Elle a participé à deux projets de gestion d’urgence pour le compte du PNUD et du Bureau de gestion des catastrophes nationales. Un de ces projets visait à déterminer l’ampleur des dégâts matériels que la violence a infligés à la capitale et s’inscrivait dans une initiative plus vaste pour faire connaître la politique de reconstruction dans l’immédiat et à moyen terme. Le deuxième projet a consisté à réviser le plan de gestion des risques liés aux catastrophes nationales. À la même époque, Sara a fait du bénévolat pour une ONG locale (HOPE) qui apportait de la nourriture à des camps de réfugiés plus petits et elle a agi comme porte-parole des camps lors d’assemblées sur les secours internationaux.
Sara est ensuite allée en Angleterre où elle a obtenu une maîtrise avec distinction de l’Université d’Oxford sur la migration forcée (LMH). Son article sur la dynamique des conflits et des déplacements pendant la crise au Timor-Leste lui a valu le prix de la meilleure dissertation 2006-2007 décerné par le Centre d’étude sur les réfugiés (RSC) et il a été publié par la suite sous la forme de document de travail du RSC.
Après avoir obtenu son diplôme, Sara a travaillé au Bureau du coordonnateur résident des Nations Unies au Botswana, puis à la Délégation de la Commission européenne à Gaborone. Elle a aussi été recherchiste pigiste à cette époque et a publié plusieurs articles sur le Timor-Leste et le Botswana. En 2008, elle a préparé pour le compte du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) une évaluation de la stratégie nationale de reconstruction au Timor-Leste. En juillet 2009, elle a donné au Wadham College de l’Université d’Oxford une conférence sur le rapatriement des populations déplacées de force au Timor occidental en 1999 et les difficultés qu’elles rencontrent pour rentrer au Timor-Leste dans le contexte actuel.
Sara s’est impliquée dans des organismes qui s’occupent des migrants et des réfugiés. Son projet portait sur le changement des réalités sociales en Afrique du Sud dans le contexte de la Coupe du monde de soccer 2010, surtout en ce qui concerne les habitudes de migration et d’intégration. Sara s’est intéressée aux débouchés et aux défis associés au championnat selon la perspective des communautés de migration et d’accueil, et a vu comment les politiques y répondent. Elle a également teny un blogue vidéo sur lequel elle proposait des articles brefs, bien documentés, équilibrés et faciles à comprendre qui intéressent les jeunes, et dont le contenu engagé favorise une prise de conscience civique et informe la société civile sur des questions comme la protection des réfugiés et le bien-être social. Sara estime que l’importance accordée par le Programme Sauvé à l’épanouissement et à l’initiative individuels lui a permis de mettre sur pied des projets ayant un impact social réel qui cadre aussi avec ses propres aspirations intellectuelles.