Sarah Meyer
Australie
- Année de programme
- 2006-07
- Pays de résidence actuelle
- États-Unis
- Ville de résidence actuelle
- Baltimore
- Position actuelle
- Professeure adjointe
- Organisation
- Columbia University Mailman School of Public Health
- Profession(s)
Professeure
- Secteur(s)
- Culture immigrante, Droits de la personne, Droits de la personnes, Éducation, Migration forcée
- Langue(s)
- anglais, hébreu
- Intérêt(s) / Expertise
- droit de la personne, droits des enfants, réfugiés, santé mentale
Sarah est titulaire d’un baccalauréat ès arts (avec mention) en politique de l’Université Monash. En tant que boursière Rhodes, elle a fait une maîtrise de philosophie en études du développement à l’Université d’Oxford. Sa thèse, qu’elle a préparée tout en travaillant comme attachée de recherche pour le projet de loi sur les réfugiés, a porté sur le bien-être des réfugiés soudanais vivant dans des camps aménagés dans des régions éloignées du nord-ouest de l’Ouganda. Elle s’est intéressée avant tout, que ce soit en enseignant l’anglais à des réfugiés afghans ou en rendant visite à des demandeurs d’asile dans des centres de détention en Australie, aux droits des réfugiés et aux problèmes que connaissent les personnes déplacées, s’inspirant pour cela de l’expérience de ses grands-parents, eux-mêmes réfugiés d’Allemagne et de Pologne.
À Oxford, elle a remporté le prix Gilbert Murray Trust 2005 International Studies Committee Junior Award pour son étude sur le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à Genève et elle a été tutrice à l’école internationale d’été du Refugee Studies Center.
Sarah a travaillé comme conseillère en politiques dans le gouvernement de l’État de Victoria, en Australie, s’intéressant surtout à l’exclusion financière et aux options de financement du développement communautaire à Victoria ainsi qu’à des questions diverses allant de la discrimination fondée sur les handicaps à la préparation d’un calendrier de politiques sociales. Au début de sa carrière, Sarah a travaillé comme stagiaire au Jérusalem Report. Elle parle hébreu et a étudié le japonais et l’arabe. Comme l’a écrit une des personnes données en référence, Sarah a « un désir profond et une capacité réelle de combiner l’intensité de la recherche universitaire et la nécessité d’un développement communautaire pragmatique ».
En tant que Boursière Sauvé, Sarah a continué de s’intéresser aux réfugiés, aux conflits et à l’aide humanitaire. Elle a travaillé à l’Institut montréalais d’études sur le génocide, a présenté ses recherches à l’Université Concordia, à l’Université de Montréal et à l’Université York de Toronto, et a représenté l’Oxford Refugee Studies Centre lors des consultations sur les ONG menées par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés à Genève. Sarah a sillonné l’Australie pour enquêter sur le traitement en haute mer des réfugiés et elle a coécrit pour Oxfam et A Just Australia le rapport consultatif sur la politique de l’Australie relative aux réfugiés, qui est intitulé «A Price Too High: The cost of Australia’s approach to Asylum Seekers».
Elle a ensuite fait un stage dans le cadre du projet sur le déplacement interne mené par la Brookings Institution à Washington et est actuellement agente d’éducation auprès du American Jewish World Service, une ONG qui fournit des subventions et des services et qui est œuvre en Afrique, en Asie et en Amérique latine.