L’allocution de la Conférence Jeanne Sauvé 2014 prononcée par Céline Galipeau de Radio-Canada sera suivie d’une table ronde d’experts et d’une discussion sur le thème La démocratie en jeu : le journalisme au Canada et dans le monde Les panélistes, auxquels Mme Galipeau va se joindre, sont tous des anciens du Programme des Boursiers de la Fondation Jeanne Sauvé, qui apporteront leurs propres perspectives comme journalistes et jeunes leaders dans des pays comme l’Afghanistan et l’Ouganda où les médias n’ont pas la vie facile.

Gerald Bareebe est un journaliste d’investigation ougandais dont les reportages ont dominé les médias locaux et internationaux tout au long de l’élection présidentielle du pays en 2011. Son travail a été publié par l’African Centre for Media Excellency, Aljazeera, l’Institut de Bâle sur la gouvernance (Suisse), le Daily Monitor, l’East African, l’Institut pour les médias et la gouvernance mondiale (Suisse), le National Post (Canada), Voice of America et l’Institut de la Banque mondiale. Il est actuellement Boursier Trudeau et Fellow Massey à l’Université de Toronto où il termine un doctorat directement inspiré de son projet de Boursier Sauvé intitulé The State of Democracy in Uganda: Charting a Path from Strongman Politics to Strong Institutions.

Adam Daifallah est un ancien membre de l’équipe de rédaction du National Post et il a été correspondant du New York Sun à Washington, D.C., où il a couvert la période qui a précédé la guerre en Iraq et le conflit lui-même. Il est le coauteur de deux ouvrages sur la politique conservatrice du Canada et est souvent invité à commenter les affaires publiques dans les journaux, à la radio et à la télévision. Adam est cofondateur et associé de HATLEY Strategy Advisors, un cabinet de relations publiques. »

Dawa est un communicateur et chef d’antenne primé du service de radiodiffusion du Bhoutan, qui a eu la chance unique d’animer les débats présidentiels lors de deux élections parlementaires d’affilée dans son pays. Il a été nommé récemment président de l’association des journalistes du Bhoutan. En 2010, il a reçu un prix récompensant le meilleur programme de l’année sur la gouvernance.

Mirwais Nahzat est un commentateur régulier pour les médias, dont les conseils ont été sollicités pour plusieurs documentaires canadiens tels que Good Morning Kandahar, Portraits of New Canadians et Between Hope and Fear. Consultant en développement international ayant à son actif plus de 12 années d’expérience en gestion de programmes internationaux, Mirwais est actuellement vice-chancelier pour l’avancement institutionnel à l’Université Kardan, la première et principale université privée d’Afghanistan.

Jonathan Sas est un des fondateurs de Press Progress, un site ayant pour vocation de promouvoir des solutions avant-gardistes grâce à des nouvelles et des analyses percutantes. Il est l’ancien rédacteur en chef de The Mark News, alors un des principaux sites d’analyse politique au Canada, et était chroniqueur consistant critique des médias pour The Tyee, un journal électronique indépendant primé de Vancouver. Il est actuellement directeur de la politique et de la recherche à l’Institut Broadbent.

Remerciements par Mame Diarra Bousso Ndiaye

Entrepreneure sociale, militante pour l’autonomisation des femmes et la participation des jeunes, Mame Diarra Bousso Ndiaye est passionnée par les questions de justice sociale et de diversité culturelle.
Mame a fondé Solidarité Active au Sénégal, organisme dont elle est directrice exécutive. Après son année comme Boursière Sauvé, Mame a mis sur pied l’« Académie de la deuxième chance » et le Fonds de garantie solidaire qui étaient ses projets Sauvé; ses études sur l’économie et l’entreprise sociales l’ont également incitée à créer un magasin social qui aide à vendre les produits des participants au programme.
Mame a eu le privilège d’être une Fellow Mandela Washington, et de recevoir un certificat en leadership public de l’Université Tulane et un hommage public de la part du président Obama dans son allocution lors de la discussion libre du 28 juillet à laquelle ont assisté les 500 jeunes Fellows Mandela Washington africains de 2014. « Je crois dans Mame Bousso Ndiaye. Au Sénégal, elle prend position contre le trafic d’êtres humains en condamnant le nombre excessif de femmes et de jeunes filles qui sont contraintes au travail forcé et à l’esclavage sexuel. Elle dirige une académie qui donne aux étudiantes une éducation et des compétences pour trouver un emploi et commencer une vie nouvelle. Voilà pourquoi nous sommes si fiers de vous. Vous faites du bon travail. Nous voulons vous aider à aider ces jeunes femmes et jeunes filles à trouver à l’avenir le genre de dignité que nous désirons pour toutes les femmes à l’échelle du continent et dans le monde entier. »