Janet Jobson

Janet travaille comme Directrice des programmes au DG Murray Trust (Le Cap, Afrique du Sud).

Janet est née à Pretoria, en Afrique du Sud, de parents qui s’occupaient des droits de la personne et d’éducation sanitaire. Adolescente, elle a été sensibilisée et a participé, principalement sous l’influence du travail de ses parents, à des campagnes sur les droits des femmes et des jeunes filles menées dans la société civile, d’abord par l’entremise du groupe d’Amnestie Internationale mis sur pied dans son école. Par la suite, son rôle au sein de la South African Girl Child Alliance l’a amenée à participer à des délégations sud-africaines lors de rencontres comme la conférence Beijing+5 (2000) et la Session extraordinaire consacrée aux enfants (2002) de l’ONU, en plus de diriger la délégation de la jeunesse sud-africaine à l’occasion du lancement du Mouvement pour l’éducation des filles en Afrique (2001).

En dehors de l’activisme social, Janet adore les débats – une discipline dans laquelle elle excelle comme conférencière en lice et lorsqu’il s’agit d’encadrer des élèves. En tant que présidente du club de débat de son université en Afrique du Sud, Janet a organisé en 2005 le championnat national de débat des écoles auquel ont pris part 200 jeunes issus de tous les milieux ethniques et socioéconomiques du pays. Janet est fermement convaincue que les mots ont le pouvoir de transformer les choses et de susciter le changement. Sa vie a été particulièrement influencée par l’impact exceptionnel que le théâtre peut avoir en personnalisant des questions plus abstraites et par la nature commune de l’expérience théâtrale, qui peut donner lieu à des échanges sur de graves questions sociales. Janet a travaillé avec des membres du groupe de soutien Khulumani aux victimes de violations des droits de la personne reliées à l’apartheid en vue de créer deux pièces – Mamelodi: The Forgotten et The Bones are Still Calling. La direction des Monologues du vagin et la création des pièces avec le groupe Khulumani lui ont permis de combiner sa passion pour le théâtre et sa soif de justice sociale.

En tant que présidente du comité directeur international de la jeunesse pour l’Assemblée mondiale de la jeunesse CIVICUS 2008, Janet a aidé à mettre sur pied la campagne First Step visant à recueillir les témoignages d’activistes de tous âges dans le monde afin de brosser un tableau de la façon dont les gens s’y prennent pour assurer la justice sociale. Au contact des différentes générations de personnes issues de pays développés et en développement et représentatives des « victimes », « survivants » et agents de changement, elle a toujours été impressionnée, guidée et inspirée par la force, la ténacité et la bonté réelles des êtres humains.

Janet a complété une maîtrise en études du développement à l’Université d’Oxford.  Sa thèse portait sur les mécanismes prévus pour inclure les jeunes dans la société civile mondiale.

Janet a créé une pièce de théâtre facile à adapter et à produire, qui évoquait les « premières démarches » des agents de changement dans le monde, ainsi qu’un manuel d’atelier sur les grandes questions sociales soulevées dans ces récits, qui peut être utilisé par des réseaux de jeunes activistes pour inciter d’autres à se lancer dans l’activisme social. Elle en a aussi profité pour établir des dialogues intergénérationnels sur la préparation d’interventions politiques et pratiques essentielles dans les grands enjeux auxquels sont confrontés l’Afrique du Sud et l’ensemble du continent africain. Au terme de son séjour à Montréal, Janet est retournée en Afrique du Sud pour travailler dans la société civile.

En mai 2015, Janet a participé à la semaine de Sauvé Encore! avec une dizaine de ses pairs Boursiers.