Stéphanie Jensen-Cormier
France
- Année de programme
- 2011-12
- Pays de résidence actuelle
- Chine
- Ville de résidence actuelle
- Beijing
- Position actuelle
- Directrice de programmes - Chine
- Organisation
- International Rivers
- Profession(s)
Conseillère stratégique
- Secteur(s)
- Environnement, Justice sociale, Militantisme, Politique publique, Sciences politiques
- Langue(s)
- Anglais, Français, Mandarin, Espagnol
- Intérêt(s) / Expertise
- développement durable, éducation, gestion de projets, politique environnementale, politique publique
Stéphanie est retourné vivre à Beijing après avoir complété le programme Sauvé. Depuis 2014, elle dirige les programmes et la stratégie de Thirst, une organisation non-gouvernementale née du World Economic Forum’s Young Global Leaders. Thirst transforme la manière dont les jeunes chinois consomme l’eau. Stéphanie gère une équipe de 20 personnes, développe des projets avec de nombreux partenaires et est responsable d’un budget de 1$ million (US). En 2014, Thirst a eu un impact direct sur 21,800 jeunes, communiquant l’importance de la conversation d’eau potable. Elle travaille maintenant pour Clearford Industries Inc.
Avant cela, Stéphanie à travaillé comme commissionnaire pour le Service des délégués commerciaux du Canada à Beijing. Elle maintient un rôle de support et de représentante pour certain projets d’une compagnie canadienne axée sur le traitement d’eaux. Depuis 2013, Stéphanie contribue aussi au CCICED (China Council for International Cooperation on Environment and Development). Comme coordonatrice internationale d’un rapport sur les politiques stratégiques des grandes villes, elle coordonnait une équipe de 17 experts, négociait des contrats et assurait la liaison avec le secretariat.
Stéphanie est née à Londres, au Royaume-Uni. Sa mère est une Franco-Américaine et son père est un Terre-Neuvien d’ascendance irlandaise, libanaise, française et micmaque. Stéphanie a été tout récemment admise comme membre fondatrice du conseil de bande micmac Qalipu de Corner Brook, à Terre-Neuve. Dès sa plus tendre enfance, on lui a inculqué la sagesse des Premières nations selon laquelle nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons. Cela a développé chez elle une passion pour les changements environnementaux positifs et une volonté farouche de trouver des façons pratiques et proactives de préserver la durabilité de la planète. Elle a passé son enfance à Ottawa, Singapour, Hong Kong et Bruxelles avec ses parents et ses deux jeunes frères et sœurs, la notion de foyer étant pour elle « quelque chose de transitoire, basé sur les personnes qui comptaient dans ma vie et non la géographie ».
Sa connaissance poussée de la Chine l’a convaincue de la place importance que ce pays tient dans les politiques environnementales internationales. Elle estime qu’il y a bien des leçons à tirer de la façon dont le gouvernement et la société civile de ce pays s’attaquent au problème des changements climatiques, un des défis les plus cruciaux de notre ère.
Stéphanie est titulaire d’un baccalauréat en études asiatiques (concentration sur la Chine) et environnementales de l’Université de Victoria, en Colombie-Britannique. Après avoir obtenu son baccalauréat, elle a reçu une bourse Canada-Chine afin de poursuivre son apprentissage du mandarin à l’Université Yunnan à Kunming. En mai 2010, elle a obtenu une maîtrise en études régionales sur l’Asie orientale de l’Université Columbia; sa thèse sur « les conséquences sociales de la création d’emplois dans le secteur des énergies renouvelables en Chine » a été dirigée par le professeur Guobin Yang . Pendant l’année qu’elle a passée à Columbia, elle a aussi reçu une subvention du Women’s International Leadership Program, une bourse fondée sur le mérite qui est accordée aux femmes qui font preuve d’une grande aptitude pour le leadership et qui représentent différents milieux culturels, nationaux et universitaires.
Sur le plan professionnel antérieur, Stéphanie a obtenu un contrat de consultante avec le bureau de l’Organisation internationale du travail (OIT) à Beijing; elle a travaillé pour une fondation environnementale internationale à Genève; a effectué un stage avec l’initiative sur les emplois verts de l’OIT à Genève; a aidé le Comité pour l’élimination de toutes les formes de discrimination contre les femmes pendant sa 42e session; et a été consultante pour la plus importante usine privée de recyclage des bouteilles en plastique dans le nord de la Chine.
Stéphanie a comparé les politiques de changements climatiques et d’énergie de la Chine et du Canada, deux superpuissances mondiales sur le plan énergétique. Stéphanie a cherché à informer le public canadien de l’engagement chinois à la réduction du changements climatiques et de ses stratégies d’adaptation en les comparant aux actions prises par le gouvernement canadien. Stéphanie a beaucoup sur les politiques environnementales canadiennes et s’est exaspérée du manque d’actions gouvernementales sur un des enjeux les plus importants de notre époque. Elle croit que les politiques environnementales du Canada ont régressé de près de 40 ans plutôt que de progresser.
En tant que Boursière Sauvé, Stéphanie a présenté sur ces thématiques au Canada et aux États-Unis aux universités Columbia, McGill et Concordia ainsi qu’aux collèges Dawson et St. Johnsbury. Elle a aussi collaboré au développement d’un dossier de présentation sur ce thème pour le Climate Reality Project, dossier qui sera présenté à travers le pays.
Tout en approfondissant ses connaissances, Stéphanie a contribué à mieux faire connaître au Canada les initiatives environnementales prises par la Chine. « Je trouve particulièrement intéressant et pertinent d’exposer d’une façon claire et inspirante aux Canadiens et aux politiciens canadiens les politiques dont le gouvernement chinois a commencé à se doter pour passer à une économie et une société plus vertes ainsi que les succès obtenus grâce à ces mesures, à court et à long terme.»
Pendant son année à la Maison Sauvé, Stéphanie n’a pas seulement travaillé: elle a pu se détendre un peu en développant ses autres intérêts. Elle a pris des cours de salsa, a même fait une performance à la Place-des-Arts,elle a couru régulièrement et a participé à deux demi-marathons. Elle a aussi passé de bons moments à cuisiner avec les autres Boursiers de sa cohorte.
En mai 2015, Stéphanie est retourné à la Maison Sauvé pour une semaine d’apprentissage dans le cadre de Sauvé Encore! 2015.